Portrait d’entreprise – Microbrasserie La belle aventure

En lançant La belle aventure, en août 2022, trois jeunes gaspésiens souhaitaient doter Bonaventure d’un lieu festif et rassembleur jumelant les volets bistro-bar, restauration et événementiel. Rencontre avec Sébastien Cayouette, copropriétaire, au sujet de cette microbrasserie qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

En lançant La belle aventure, en août 2022, trois jeunes gaspésiens souhaitaient doter Bonaventure d’un lieu festif et rassembleur jumelant les volets bistro-bar, restauration et événementiel. Rencontre avec Sébastien Cayouette, copropriétaire, au sujet de cette microbrasserie qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

 

L’entreprise, en bref

Mise sur pied par trois jeunes Gaspésiens, Marc-Olivier Forest-Poirier, Sébastien Cayouette et Marie-Pier Dion, la Microbrasserie La belle aventure est un lieu festif et rassembleur. Elle propose cinq bières classiques – blonde, rousse, blanche, IPA et stout –, auxquelles s’ajoutent ponctuellement des bières de saison aux saveurs locales. Son bistro-bar met en valeur des produits régionaux (saumon fumé, salsa, charcuteries…), des spiritueux gaspésiens et les vins de fraises et de rhubarbe de la Ferme Bourdages Tradition.

En quoi votre entreprise se démarque-t-elle?

D’après Sébastien, la Microbrasserie se distingue d’abord par les différents volets qu’elle propose, en combinant production et commercialisation de ses bières, événementiel et bistro-bar. « Au bistro, il y a une ambiance différente, qu’il n’y avait pas à Bonaventure et dans les environs. C’est un lieu de rassemblement festif! » Selon lui, les bières de La belle aventure se distinguent par leur qualité, les ingrédients locaux qui y sont mis en valeur et leur accessibilité. La blonde et la blanche, notamment, « rejoignent monsieur et madame tout le monde qui veut s’initier aux bières de microbrasserie. »

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat?

« J’ai toujours su que je serais entrepreneur, confie Sébastien, qui a étudié en administration. Je ne savais pas en quoi, mais j’avais toujours ce projet en tête. » Adeptes de bière, lui et ses associés ont eu envie d’un projet autour de cette passion commune. « Au fil de nos voyages, on visitait toujours des microbrasseries. On aimait l’ambiance que ça apportait dans un village. Alors on s’est dit : pourquoi ne pas amener ça chez nous, à Bonaventure? On avait le désir de créer par nous-mêmes, de A à Z, quelque chose qui nous ressemblait et qui mettrait de la vie à Bonaventure. »

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté?

La belle aventure a obtenu un prêt dans le cadre du fonds d’investissement de la SADC. Sébastien souligne aussi avoir bénéficié de prêts avantageux dans le cadre de son programme Stratégie jeunesse. « Ils ont embarqué dans le projet dès le départ! Ils ont été dans les premiers à l’accepter, et ont toujours été très flexibles dans leur prêt et leurs conditions. Ils sont très proactifs. C’est facile de travailler avec eux. »

Parlez-nous de « bons coups » dont vous êtes particulièrement fier comme entrepreneur (ex. : en matière de développement durable).

Cet hiver, La belle aventure commercialisera ses bières en cannettes. Elles seront vendues sur place au bistro, ainsi que dans des épiceries, dépanneurs et commerces spécialisés de la Baie-des-Chaleurs. « Dans un an, on vise la Gaspésie », mentionne fièrement Sébastien. Par ailleurs, afin de valoriser de ses matières résiduelles, la Microbrasserie remet la drêche (résidu) de sa production de bière à la Ferme Le Caprivore, qui l’utilise pour nourrir ses animaux. La belle aventure fait aussi plusieurs expérimentations avec des produits locaux. « C’est important pour nous de valoriser le terroir », précise Sébastien. L’été dernier, la bière de saison de la microbrasserie était élaborée avec des camerises du Verger Cambrook de Bonaventure. Des tests seront aussi faits prochainement avec du café torréfié en Gaspésie.

Quel conseil aimeriez-vous donner à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs?

« Avoir de la persévérance, affirme Sébastien. Ne pas écouter les gens qui essaient de nous décourager. Si tu crois en ton idée, il faut la faire! » Il précise que ses associés et lui ont fait face à différentes embûches au cours du développement de leur projet, de 2019 à 2022, en pleine pandémie. « En trois ans, il y a un tas de fois qu’on s’est dit que le projet ne se réaliserait pas. » Selon lui, lorsque des défis se présentent, il ne faut pas s’arrêter, mais plutôt « trouver des façons innovantes d’y faire face. »

 


À propos du lieu

Marc-Olivier Forest-Poirier, Sébastien Cayouette et Marie-Pier Dion ont acquis l’ancien restaurant Rendez-vous, au cœur de Bonaventure, en 2020, pour y aménager leur bistro-bar. Un tout nouveau bâtiment érigé derrière accueille leur production de bière.

Portrait d’entreprise – Caprices de cuisine

Mélissa Vaillancourt a pris les rênes de Caprices de cuisine en juillet 2021. Depuis, elle s’affaire à diversifier l’offre, de la conception à la table, en misant sur le service à la clientèle. Rencontre avec Mélissa au sujet de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

Mélissa Vaillancourt a pris les rênes de Caprices de cuisine en juillet 2021. Depuis, elle s’affaire à diversifier l’offre, de la conception à la table, en misant sur le service à la clientèle. Rencontre avec Mélissa au sujet de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

 

L’entreprise, en bref

Caprices de cuisine est une entreprise familiale qui propose une grande variété d’articles de table (vaisselle, verrerie, coutellerie, linge de table…), d’accessoires de bar et de cocktails, d’articles et d’appareils de préparation et de cuisson, de produits alimentaires, et plus encore. Dans sa volonté d’élargir son offre, elle compte même, dans ses locaux, un point de service d’Armoires Distinction. Caprices de cuisine attire de la clientèle de toute la Gaspésie, de Rimouski et du Nouveau-Brunswick.

En quoi votre entreprise se démarque-t-elle?

« On touche seulement la cuisine et on a plusieurs gammes de prix, pour avoir autant du haut de gamme que pouvoir répondre aux gens qui ont un plus petit budget, précise Mélissa. On a aussi réussi à aller chercher des artisans locaux qui fabriquent des accessoires spécifiques pour la cuisine. » L’entreprise propose, entre autres, des tabliers de FishNship – Les ateliers de Catherine Côte et de Lise Hudon, des couvercles en tissu pour les bols, sacs à lunch et napperons de La Découpe, et des produits du bois (cuillères, couteaux à pain) d’artisans de la région. Elle compte aussi des produits alimentaires locaux comme du chocolat à pâtisserie de Chaleur B Chocolat et des friandises de Chocolaterie & Confiserie Linda.

Pourquoi avoir choisi la voie de l’entrepreneuriat?

« Depuis que je suis jeune, je suis là-dedans, ayant été copropriétaire de plusieurs restaurants, explique Mélissa. Là, j’avais envie d’avoir un défi seule, de bâtir quelque chose de différent de la restauration, et on m’a offert cette opportunité. » Pour elle, la vente au détail constituait un beau défi à relever.

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté?

Pour l’achat de son entreprise, Mélissa a bénéficié du programme Stratégie jeunesse de la SADC, grâce auquel elle a obtenu un prêt à un taux d’intérêt concurrentiel. Elle a également reçu une subvention et un prêt de la MRC Avignon. Ces aides financières combinées lui ont donné un grand avantage : « je n’ai pas eu à faire d’emprunt personnel ». Et elle ajoute : « j’ai aussi pu avoir un soutien de salaire pendant la première année [grâce au programme Soutien au travail autonome, offert par la MRC et Emploi-Québec]. »

Parlez-nous d’un « bon coup » dont vous êtes fière comme entrepreneure.

« Depuis deux semaines, on a une boutique en ligne accessible, mentionne fièrement Mélissa. C’est moi et mon bras droit, Steven Couture [son fils aîné], qui l’avons mise en place. On y travaille encore. Il y a 400 produits à ce jour. » L’entrepreneure se dit également très fière de l’implication de ses trois enfants dans la boutique et du travail accompli en service à la clientèle avec la firme gaspésienne Audace.

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs?

« Foncer! », dit Mélissa sans hésitation. « On est souvent arrêtés. Les gens nous conseillent d’aller doucement, de laisser les choses venir par elles-mêmes, mais il faut foncer! La détermination change tout dans ce qu’on est en train de bâtir. Il faut croire en soi, ne pas s’en faire avec ce que les gens disent. La confiance, c’est le meilleur outil. »

 


 

À propos de Mélissa Vaillancourt

Ayant travaillé une vingtaine d’années dans des postes de direction pour la bannière Subway, Mélissa s’occupait de la mise en place opérationnelle de chaque restaurant et de la gestion des ressources humaines. Depuis juillet 2021, elle relève avec brio le défi d’exploiter un commerce de détail : Caprices de cuisine.

 

Portrait d’entreprise – ÈST éco-cabines

ÈST éco-cabines ouvrait ses portes en juillet 2021, à Miguasha, pour proposer une toute nouvelle expérience de glamping dans la région. Six mois plus tard, une station thermale s’ajoutait à son offre. Rencontre avec Louise Landry, copropriétaire, au sujet de cette entreprise qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

ÈST éco-cabines ouvrait ses portes en juillet 2021, à Miguasha, pour proposer une toute nouvelle expérience de glamping dans la région. Six mois plus tard, une station thermale s’ajoutait à son offre. Rencontre avec Louise Landry, copropriétaire, au sujet de cette entreprise qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

 

L’entreprise, en bref

Fondée par Louise Landry et Maxime Leclerc, ÈST éco-cabines est une entreprise de glamping. Ses six cabines [thuya] sont érigées dans une forêt dense et mature de cèdres, alors que ses deux cabines [Ublo] sont perchées sur une falaise avec vue sur la baie des Chaleurs. Elle compte aussi une station thermale accessible avec ou sans hébergement, offrant sauna sec, hammam, deux cuves (froide et chaude) et deux zones de détente (extérieure et intérieure). Enfin, son bâtiment central propose un accueil libre-service et trois grandes salles de bain privées avec grandes douches et planchers chauffants.

En quoi votre entreprise se démarque?

« Par la proximité avec la nature, tout en profitant d’un confort exemplaire », mentionne Louise. Le glamping en cabines est aussi distinctif en soi. « C’est une nouvelle offre qui ne se retrouve pas ailleurs dans la région. » L’établissement a aussi voulu offrir un accueil libre-service, sans compromis sur le service à la clientèle. « Tout est pensé pour que le client soit autonome sur le site et qu’il ne dépende pas d’une réception ». Par exemple, l’entreprise lui envoie le numéro de cabine et le code d’accès par texto, et met à sa disposition une machine distributrice de bois. « C’est plus fluide comme expérience. »

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat?

« Elle est venue vers moi et je l’ai saisie! », affirme Louise. Détentrice d’une maîtrise en sociologie, elle était récemment devenue consultante en optimisation des processus. « C’est là que j’ai commencé à apprivoiser ce qui touche à gérer une corporation. » Maxime, copropriétaire de GROOM, une entreprise de produits de soins pour homme, travaillait aussi comme sonorisateur. En août 2020, alors que le couple est en vacances dans la région, il visite un terrain à vendre à Miguasha. « C’est une opportunité qui s’est offerte à nous. Ce n’était pas du tout planifié. On a eu un gros coup de cœur! » Allumé à l’idée d’exploiter le potentiel du lieu avec du glamping, le couple présente son plan d’affaires à des bailleurs de fonds quatre mois plus tard, puis le concrétise à l’été 2021.

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté?

« On a eu un soutien financier avec le fonds Stratégie jeunesse et un prêt régulier », mentionne Louise. « C’était un projet de 1,5 M$. Ça nous prenait des liquidités pour démarrer. » Elle souligne également l’appui d’une conseillère aux entreprises de la SADC, Vanessa Ratté. « On a eu beaucoup de conseils, de discussions avec elle pour vérifier les faiblesses dans le plan d’affaires. Elle nous a vraiment accompagnés dans le démarrage. »

Parlez-nous d’un « bon coup » dont vous êtes particulièrement fière comme entrepreneure.

Louise mentionne le volet écoresponsable de l’entreprise. « Quand on a fait construire les éco-cabines, c’était clair, pour nous, qu’on coupait le moins d’arbres possible dans notre cédrière. On a sélectionné chaque arbre. C’est un choix écologique qu’on a fait. » Également, le site ne compte pas de fausse sceptique. « On a installé des toilettes au compost avec zéro odeur, branchées à l’électricité. » Enfin, le bois, un matériau durable, a été privilégié dans la construction des unités.

Quel conseil aimeriez-vous donner à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs?

« Fais-le aie confiance en toi! », s’exclame Louise. Selon elle, la région a un grand potentiel entrepreneurial qui demeure inexploité. « Le monde est à faire, il y a de l’espace pour ça. » Elle rappelle à ceux et celles qui ont peur de foncer qu’ils ne sont pas seuls. « On a eu plein de partenaires qui sont venus nous appuyer, comme la SADC, la MRC Avignon, Investissement Québec et Développement économique Canada. Il y a plein de ressources. Tu te lances moins dans le vide quand des partenaires sont là pour t’appuyer et t’aider. »

 


 

À propos de Maxime Leclerc et Louise Landry

Natifs respectivement de Sainte-Foy et de Carleton-sur-Mer, Maxime Leclerc et Louise Landry ont troqué la vie montréalaise pour fonder ÈST éco-cabines. Maxime y travaille comme directeur des opérations, alors que Louise en est la directrice, administration et finances. Ils sont aussi les heureux parents d’un petit Gaspésien né en 2021.

Portrait d’entreprise – M.J. Brière

Le garage M.J. Brière, à Caplan, inaugurait son tout nouveau bâtiment en juin dernier. À la suite de la concrétisation de ce grand projet, Alexandre Bujold, conseiller aux ventes et future relève de l’entreprise, se concentre à présent sur le processus de transfert aux côtés de sa mère, Manon Brière. Rencontre avec Alexandre au sujet de l’entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

Le garage M.J. Brière, à Caplan, inaugurait son tout nouveau bâtiment en juin dernier. À la suite de la concrétisation de ce grand projet, Alexandre Bujold, conseiller aux ventes et future relève de l’entreprise, se concentre à présent sur le processus de transfert aux côtés de sa mère, Manon Brière. Rencontre avec Alexandre au sujet de l’entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

 

L’entreprise, en bref

M.J. Brière inc. offre une vaste gamme de produits Kubota, neufs ou usagés. En plus de faire la vente de nombreux équipements (tracteurs, tondeuses, véhicules utilitaires, excavatrices, chargeurs et machinerie agricole), de trousses d’entretien, de pièces et d’accessoires, l’entreprise propose des services d’entretien et de réparation pour les produits Kubota.

En quoi votre entreprise se démarque-t-elle?

« Le service à la clientèle et le service après-vente, répond d’emblée Alexandre. On est une entreprise familiale, en action depuis près de 50 ans! » Le personnel de M.J. Brière prend le temps d’aider la clientèle à choisir le bon équipement, puis de la conseiller pour les problématiques vécues, au jour le jour. « Il n’y a pas de vente sous pression. On accueille le client comme un membre de la famille. En Gaspésie, on fait l’épicerie avec la clientèle; il y a un respect mutuel [qui s’installe]. »

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat?

Fils de gens d’affaires, Alexandre souhaitait être entrepreneur pour la liberté que cela procure. « Plus jeune, j’ai toujours travaillé pour ma famille. » À 18 ans, il a tenu à avoir d’autres expériences de travail hors de la région. « Je voulais voir ce qu’il y avait ailleurs, ce que le monde avait à m’offrir, explique-t-il. J’en faisais toujours un peu plus que ce que le patron demandait. J’avais ça à cœur. C’était dans mon ADN, c’est comme ça que j’ai grandi. » En 2013, il a fait le choix de revenir en Gaspésie. « Je savais que c’était là que j’allais faire ma vie. » Également, pour lui, continuer de travailler avec le public allait de soi. « J’adore! J’aime les défis que ça implique. »

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté?

« Du support, de A à Z! De l’aide, une oreille et des conseils », mentionne Alexandre, en référence au projet de nouveau bâtiment inauguré en juin 2022. « Quand on a fait des recherches pour faire la construction, des portes se fermaient partout [en raison de la pandémie]. » Il souligne que la SADC a aidé M.J. Brière au point de vue du plan d’affaires et du financement, notamment en lui conseillant à quelles portes aller frapper. « Faire notre nouveau branding nous a aussi beaucoup aidés. »

Parlez-nous d’un récent « bon coup » de l’entreprise dont vous êtes particulièrement fier.

Le nouveau bâtiment est bien entendu un bon coup majeur des derniers mois. Avec sa construction, M.J. Brière a voulu en profiter pour insuffler un vent de renouveau dans d’autres sphères de l’entreprise. « Il y a un nouveau site Web, de nouveaux systèmes pour les appels, indique Alexandre. On a remanié le système hiérarchique du garage de A à Z! » La disposition des locaux a aussi été repensée. « En entrant dans le garage, il y a un ordre plus fluide même pour le service. »

Quel conseil aimeriez-vous donner à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs?

« Prendre soin de ses clients », affirme Alexandre. Il souligne qu’on doit en tout temps garder en tête la proximité avec la clientèle dans les petits milieux. « En Gaspésie, un client satisfait va le dire à cinq personnes, mais un client insatisfait va le dire à tout le village! » Selon lui, il faut toujours demeurer à l’écoute des clients. « C’est eux qui amènent l’eau au moulin. Des fois, ça peut aller à l’encontre de tes idées, mais tu peux aller chercher la petite chose qui fait que ton commerce va mieux se porter. »

 


 

À propos d’Alexandre Bujold

Travaillant au sein de l’entreprise familiale M.J. Brière depuis 2013, Alexandre Bujold amorce actuellement un processus de transfert pour en assurer la relève. Fondée par son grand-père, Magella Brière, en 1974, elle est actuellement détenue par sa mère, Manon Brière.

Portrait d’entreprise – Distillerie des Marigots

Joseph St-Denis Boulanger et sa conjointe, Laurie-Anne Cloutier, ont mis sur pied la Distillerie des Marigots à Caplan en 2019. Depuis sa sortie à la fin 2020, leur gin Récif a reçu d’impressionnants honneurs à l’international. Rencontre avec Joseph au sujet de l’entrepreneuriat et de la Distillerie, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs. 

Joseph St-Denis Boulanger et sa conjointe, Laurie-Anne Cloutier, ont mis sur pied la Distillerie des Marigots à Caplan en 2019. Depuis sa sortie à la fin 2020, leur gin Récif a reçu d’impressionnants honneurs à l’international. Rencontre avec Joseph au sujet de l’entrepreneuriat et de la Distillerie, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs. 

 

L’entreprise, en bref 

La Distillerie des Marigots propose des spiritueux qui se distinguent par leur aspect raffiné et la richesse de leurs saveurs, typiques du terroir gaspésien. À son produit phare, le gin Récif, s’ajoutent des petits lots expérimentaux comme les gins de la Série exploratoire. 

En quoi votre entreprise se démarque-t-elle? 

« On se distingue en mettant de l’avant les saveurs de la Gaspésie, sans compromis, affirme Joseph. La richesse des arômes est très importante. La qualité des ingrédients, des équipements. Il n’y a pas de compromis au niveau de la qualité. » La Distillerie offre aussi des exclusivités aux visiteurs, comme certains produits vendus sur place uniquement. Le public peut aussi être témoin des activités. « Il y a une proximité avec la réalité de la distillation. » 

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat? 

« Ça fait longtemps que j’ai ça en moi, raconte Joseph. À 12 ans, je vendais des bâtons de marche dans le réseau Signature Gaspésie! » En 5e secondaire, il souhaitait déjà être entrepreneur, et il a poursuivi ses études en ingénierie dans le but de le devenir. « J’aime créer quelque chose qui va perdurer, investir mon temps et mes énergies dans quelque chose qui me ressemble. » 

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté? 

La Distillerie a obtenu un prêt grâce au fonds d’investissement de la SADC. Également, pour le démarrage, Joseph et Laurie-Anne ont tous les deux obtenu un prêt dans le cadre du fonds Stratégie jeunesse. Joseph souligne aussi avoir bénéficié de plusieurs bons conseils des membres de l’équipe de la SADC en amont. « Elles m’ont donné leurs impressions et leurs recommandations pour bonifier le plan d’affaires. »  

Parlez-nous d’un récent « bon coup » dont vous êtes particulièrement fiers comme entrepreneurs (ex. : en matière de développement durable). 

« On réutilise les bières périmées du Naufrageur pour les revaloriser en whisky. On a mis aussi en place un système de récupération de bouteilles. On est rendus à 500! » Joseph essaie de multiplier les occasions de valoriser les matières résiduelles. Il précise avoir récemment adhéré à Synergie Gaspésie, un projet d’économie circulaire dans le cadre duquel il pourra avoir d’autres occasions de maillage avec des entreprises locales. 

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs? 

« Ne pas hésiter à contacter tous les intervenants économiques et en développement! » Selon lui, ces gens « en mettent un peu plus, travaillent pour que ça marche. C’est du monde passionné, qui est là pour essayer de trouver une façon que ça fonctionne pour toi. » Il souligne aussi l’importance d’inclure la communauté dans le projet. « Une des forces dans la Baie-des-Chaleurs, c’est la communauté. Elle est derrière les entreprises et leur ouvre les bras. » Selon Joseph, ça fait partie du plaisir qu’elle soit impliquée dans l’entreprise, et inversement. 

 

 

 

À propos de Joseph et Laurie-Anne 

Natif de Caplan, Joseph St-Denis Boulanger est président et maître distillateur de l’entreprise. Originaire de Montréal, sa partenaire et complice, Laurie-Anne Cloutier, occupe la fonction de vice-présidente. 

Portrait d’entreprise – Agenda Fleuriste

Kim Lavigne a acquis l’entreprise Agenda Fleuriste, à Maria, en juillet 2019. Depuis, la jeune maman embellit le quotidien des gens de la région avec ses fleurs, plantes et objets. Entretien avec Kim au sujet de l’entrepreneuriat et de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.  

Kim Lavigne a acquis l’entreprise Agenda Fleuriste, à Maria, en juillet 2019. Depuis, la jeune maman embellit le quotidien des gens de la région avec ses fleurs, plantes et objets. Entretien avec Kim au sujet de l’entrepreneuriat et de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.  

 

L’entreprise, en bref 

Agenda Fleuriste propose fleurs, plantes, ballons à l’hélium et divers cadeaux dans sa boutique de Maria, ainsi qu’une sélection de produits sur son site transactionnel. Elle offre aussi un service livraison allant de Nouvelle à Bonaventure. 

En quoi votre entreprise se démarque-t-elle? 

« Quand j’ai acheté la boutique, mon objectif était d’avoir une grande variété de plantes pour que les gens trouvent [des espèces] qu’ils n’ont pas déjà », mentionne Kim. En avril, elle a mis sur pied le groupe Facebook « Les VIP des plantes d’Agenda Fleuriste », une initiative qui permet aux membres d’accéder à de l’information privilégiée sur les plantes reçues ou attendues. Kim a le souci de bien répondre aux besoins de clientèle, mais aussi de les respecter. L’accueil et l’ambiance amicale en boutique comptent aussi beaucoup pour elle. « Et ça sent bon quand on entre! » 

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat? 

C’est le fait de pouvoir accomplir une grande diversité de tâches qui a incité Kim à devenir entrepreneure. Elle a rencontré l’ancienne propriétaire d’Agenda Fleuriste en janvier 2019, puis commencé à travailler avec elle en février. « J’ai été formée sur place », précise la biologiste de formation. En juillet, elle volait de ses propres ailes. « Il n’y a pas de limite à ce que je peux faire maintenant! Si je trouve que ça tourne en rond, j’ai juste à faire autre chose. Je suis tout le temps en train de regarder pour des nouveaux projets. » 

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté? 

« Ça m’a permis de concrétiser mon projet », mentionne Kim, qui a obtenu le soutien de la MRC, de la SADC, de Desjardins, d’Accès Micro-Crédit et de l’ancienne propriétaire pour l’achat de l’entreprise. La SADC lui a par la suite offert du financement pour un site Web transactionnel puis une formation en marketing Web, qui a fait émerger l’idée d’un groupe Facebook VIP. Enfin, Kim apprécie que la SADC l’ait appelée personnellement, en avril dernier, pour assister au Rendez-vous de l’économie circulaire. « Ils ont bien fait! », confie la jeune maman bien occupée. C’était vraiment intéressant. Ça m’a fait du bien! » 

Parlez-nous d’un « bon coup » dont vous êtes particulièrement fière en matière de développement durable. 

« L’une des premières choses que j’ai faites, c’est d’aller chercher un véhicule électrique pour les livraisons », mentionne Kim, qui dessert un vaste territoire. « Petit à petit, je fais des changements. Pour les fleurs, avant, c’était des emballages en plastique. Maintenant, c’est à 95 % dans du papier kraft. » Également, elle ramène lorsqu’elle le peut des plantes du Cactus fleuri, qui poussent au Québec. Une collaboration avec une entreprise gaspésienne est aussi à venir pour la vente de fleurs biologiques et locales en saison. 

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs? 

« Se faire confiance, foncer, y aller une étape à la fois, même si ça peut paraître une grosse montagne!, affirme Kim. Moi, j’étais bien entourée. » Elle souligne aussi qu’il y a de belles ressources dans la région. « J’ai été bien accompagnée. Aller voir un autre entrepreneur ou la MRC, c’est toujours une bonne idée. » 

 

 

 

À propos de Kim Lavigne 

Originaire de Laval, Kim a résidé dans Lanaudière puis étudié à Rimouski. Bachelière en biologie et détentrice d’une maîtrise en gestion des ressources maritimes, elle se passionne pour les poissons et les plantes. Résidant en Gaspésie depuis cinq ans, elle est aussi l’heureuse maman de Tiam, 9 mois. 

Portrait d’entreprise – Bois JL

Jacki Leblanc a fondé l’entreprise de transformation Bois JL en mai 2018 à Carleton-sur-Mer. Et depuis, une clientèle grandissante d’usines de sciage, d’entrepreneurs en construction et de particuliers adopte ses produits de bois de qualité. Entretien avec Jacki au sujet de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

Jacki Leblanc a fondé l’entreprise de transformation Bois JL en mai 2018 à Carleton-sur-Mer. Et depuis, une clientèle grandissante d’usines de sciage, d’entrepreneurs en construction et de particuliers adopte ses produits de bois de qualité. Entretien avec Jacki au sujet de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

 

L’entreprise, en bref

Bois JL transforme des essences locales de bois (ex. : cèdre, épinette, tremble, mélèze) en produits de qualité comme des portes, lattes, moulures et poutres en bois massif. L’entreprise propose aussi du bois exotique aux ébénistes. Employant de cinq à six employés annuellement, elle est aussi distributrice des produits de Groupe Lebel.

En quoi votre entreprise se démarque-t-elle?

Bois JL se distingue par la qualité de ses produits et ses prix concurrentiels. « Il n’y a pas d’intermédiaires. Le bois, je le scie, je le vends. Ce qui fait qu’on est beaucoup moins cher », explique-t-il. « Ce qu’on fait beaucoup, c’est du tremble, un bois méconnu. On le scie d’une manière différente. Une fois séché, on le redresse et ça fait un super beau bois, utilisable pour du lambris. »

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat?

« Depuis que j’ai 20 ans que je rêvais de ça!, s’exclame Jacki. J’étais rendu à 46 ans, il fallait que je le fasse. Ma mère était entrepreneure aussi. » Et ce nouveau rôle d’entrepreneur lui plaît beaucoup. « C’est le bonheur total! »

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté?

« J’ai eu un prêt quand j’ai démarré mon entreprise », mentionne Jacki, puis de l’aide technique pour créer une page Facebook. Il a beaucoup apprécié l’accompagnement offert. « C’était sécurisant », confie-t-il. « Quand j’ai fait un autre emprunt plus tard, je suis aussi allé avec la SADC. »

Parlez-nous d’un récent « bon coup » dont vous êtes particulièrement fier comme entrepreneur.

« J’ai acheté une machine pour enlever du travail manuel aux gars, affirme Jacki. C’est un trimmer [ébouteur], un butteur de précision. Avant, on débitait les bundles [paquets de bois] à la scie mécanique. Les gars travaillent moins dur avec ça. Et ça donne un produit de meilleure qualité », aux dimensions très précises.

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs?

Selon Jacki, il faut savoir bien s’entourer et aller frapper aux bonnes portes. En plus de la SADC, la MRC Avignon lui a offert une aide précieuse. « La MRC m’a donné un bon coup de main pour le plan d’affaires. J’ai été bien conseillé. »

 


 

À propos de Jacki Leblanc

Ayant d’abord fait carrière comme électricien, Jacki Leblanc souhaitait changer de domaine. Passionné du bois, il a fondé Bois JL en 2018 à Carleton-sur-Mer (secteur Saint-Omer).

Portrait d’entreprise – Maille atelier collaboratif

Laura-Anne Lamarche et Ghislain Dea ont cofondé Maille atelier collaboratif en 2019, à New Richmond. Depuis, leurs mobiliers durables ont rehaussé le décor et optimisé l’espace de plusieurs résidences, commerces et organisations de la Gaspésie. Rencontre avec Laura-Anne au sujet de l’entrepreneuriat et de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

Laura-Anne Lamarche et Ghislain Dea ont cofondé Maille atelier collaboratif en 2019, à New Richmond. Depuis, leurs mobiliers durables ont rehaussé le décor et optimisé l’espace de plusieurs résidences, commerces et organisations de la Gaspésie. Rencontre avec Laura-Anne au sujet de l’entrepreneuriat et de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.

 

L’entreprise, en bref

Maille atelier collaboratif combine des services de design professionnel et d’ébénisterie afin de réaliser des solutions d’aménagement adaptées aux besoins spécifiques de chaque client. Avec le souci du détail, son équipe fabrique et installe des mobiliers durables à l’esthétique intemporelle, faits de matériaux de qualité.

 En quoi votre entreprise se démarque-t-elle?

« On se démarque par l’originalité des projets qu’on conçoit et par la diversité des produits qu’on est capables d’offrir avec tous les sous-traitants qui nous accompagnent », affirme Laura-Anne. « On essaie de ne pas se donner de limite conceptuelle ou de matériaux. On travaille le métal, le bois, le verre. On ne fait pas juste des armoires; on peut faire des escaliers, des garde-corps. C’est de l’ébénisterie architecturale. La plupart du temps, ça reste fonctionnel, mais on frôle un peu l’art. »

 Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat?

Ghislain et moi, « on ne trouvait pas nécessairement d’emploi dans la région à l’image de ce qu’on avait envie d’accomplir, raconte Laura-Anne. C’est nos passions qui nous ont menés vers [l’entrepreneuriat], pour créer un emploi à notre image et aimer notre job. On trouvait aussi que l’offre de mobilier sur mesure pouvait être bonifiée dans la région. »

 Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté?

D’abord, Maille a obtenu du financement. « C’est une des offres les plus avantageuses dans la région, mentionne la jeune entrepreneure. C’est sous forme de prêt personnel et c’est vraiment intéressant comme mise de fonds pour un démarrage d’entreprise. » Maille a aussi eu soutien de la SADC pendant la crise, puis du financement pour un projet structurant. Cette aide leur a « permis de faire une planification stratégique; d’aller chercher un accompagnement pour revoir la structure de l’entreprise et devenir plus efficaces ».

 Parlez-nous d’un récent « bon coup » dont vous êtes particulièrement fière comme entrepreneure (ex. : en matière de développement durable).

« On essaie toujours de faire les choix de matériaux les plus durables, précise Laura-Anne. Dernièrement, on a soumis une question de recherche au CIRADD [un centre de recherche rattaché au Cégep de la Gaspésie et des Îles], qui a été retenue. Des étudiants en sciences de la nature, qui travaillent en partenariat avec du personnel du CIRADD, vont nous faire des propositions pour revaloriser nos retailles de matériaux. »

 Quel conseil aimeriez-vous donner à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs?

« Ça prend une petite dose de naïveté. Pose-toi pas trop de questions. Essaie, vas-y! », suggère Laura-Anne. « Je pense que ce qui fait notre succès et que ça fonctionne, c’est qu’on est passionnés. Mais il faut que tu saches que tu ne vas pas tout le temps, tous les jours, faire ce qui te passionne. » L’ouverture et la collaboration sont aussi essentielles. « C’est important de ne pas avoir peur de demander de l’aide quand il y a des choses qu’on maîtrise un peu moins et de bien s’entourer. »

 


 

À propos de Laura-Anne Lamarche et Ghislain Dea

Cofondateurs de Maille Atelier collaboratif, Laura-Anne Lamarche et Ghislain Dea ont des expertises complémentaires au sein de l’entreprise. Membre de l’Ordre des architectes du Québec, Laura-Anne est chargée de projet et architecte. Ghislain est quant à lui membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec et il œuvre à titre de concepteur technique et d’ingénieur mécanique.

Portrait d’entreprise – La belle vie sailing

Marie-Pier Grenier et Adrien Bernier Nadeau ont créé La belle vie sailing à Paspébiac, en 2019. Et depuis, l’engouement ne cesse de croître pour leur entreprise de voile. Le couple a d’ailleurs obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs en 2021 pour assurer son expansion. À bord du catamaran Vanamo accosté à Bouillante, en Guadeloupe, Marie-Pier a répondu à nos questions pour vous faire découvrir l’entreprise et le duo d’entrepreneurs qu’elle forme avec son conjoint. 

Marie-Pier Grenier et Adrien Bernier Nadeau ont créé La belle vie sailing à Paspébiac, en 2019. Et depuis, l’engouement ne cesse de croître pour leur entreprise de voile. Le couple a d’ailleurs obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs en 2021 pour assurer son expansion. À bord du catamaran Vanamo accosté à Bouillante, en Guadeloupe, Marie-Pier a répondu à nos questions pour vous faire découvrir l’entreprise et le duo d’entrepreneurs qu’elle forme avec son conjoint. 

 

L’entreprise, en bref 

Profitant du fort achalandage touristique pendant l’été, La belle vie sailing propose des cours de voile, mais aussi des sorties de 3 h ou encore de 24 h avec nuitée et repas sur la baie des Chaleurs. En hiver, elle offre des séjours d’une semaine en mode « vacances à voile » dans les Caraïbes. 

En quoi votre entreprise se démarque-t-elle? 

La belle vie sailing constitue, selon Marie-Pier, l’une des rares ou même la seule entreprise au Québec à offrir ses services toute l’année. « C’est notre voilier qu’on descend [dans les Caraïbes] et ça rend notre entreprise originale, unique! » Autre élément distinctif : « le fait qu’on soit un couple d’entrepreneurs. On est les deux à temps plein sur le bateau pour offrir nos services. Nos compétences et forces sont très complémentaires. » Le couple en tire profit pour proposer une expérience client au service personnalisé, avec nuitées et repas à bord. 

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat? 

« La crise de la trentaine, je pense, mentionne Marie-Pier d’entrée de jeu. Métro, boulot, dodo ne nous convenait pas. Le point initial était le désir de partir une entreprise, de bâtir quelque chose de viable, de nouveau, de distinctif. » Le couple avait aussi le désir de voyager et de découvrir le monde autrement. « L’idée de la voile est venue grâce à Adrien, qui voulait vivre de sa passion, poursuit-elle. Moi, ça a toujours été un rêve de me partir en affaires. Tous les deux, on souhaitait avoir la liberté de choix pour nos actions. Avoir du pouvoir décisionnel sur notre vie et ce qui nous fait vivre. » 

Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté? 

« Ça nous a permis de réaliser une première phase de l’expansion de l’entreprise, affirme Marie-Pier. On est allés chercher du financement pour faire l’acquisition d’un voilier de type multicoque catamaran habitable, pour accueillir plus de clients à la fois et répondre à la forte demande. Dans un deuxième temps, on va vouloir acquérir d’autres voiliers. » 

Parlez-nous d’un récent « bon coup » dont vous êtes particulièrement fiers comme entrepreneurs (ex. : en matière de développement durable). 

« À la base, on est une entreprise qui, de par ses activités et son équipement, est très écologique, fait remarquer Marie-Pier. On utilise des ressources renouvelables pour notre énergie à bord. On crée notre propre eau et notre propre électricité, de manière autonome. » Marie-Pier explique que des panneaux solaires permettent de créer de l’énergie qui s’emmagasine dans leurs batteries pour alimenter lumières, instruments de navigation, etc. Ces batteries alimentent aussi leur dessalinisateur, qui pompe l’eau de mer, en retire les particules, dont le sel, et fait ressortir de l’eau douce et potable.  

« Dans les derniers mois, on a réussi à aller chercher un partenaire majeur : Volthium, une entreprise québécoise – encourager le local fait aussi partie de nos valeurs! – qui développe des batteries au lithium. C’est plus écologique que les batteries à l’acide, beaucoup plus durable dans le temps. » 

Quel conseil aimeriez-vous donner à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs? 

« Ne pas hésiter à faire des contacts avec les autres entreprises, organisations de la Baie-des-Chaleurs », mentionne Marie-Pier. « Il faut créer des liens et des partenariats avec les gens locaux. Avec la force de plusieurs, on peut aller plus loin et plus vite! » 

 


 

À propos d’Adrien et Marie-Pier 

Originaire de Lévis, Marie-Pier Grenier a été conseillère en entrepreneuriat et consultante en gestion, en plus d’avoir œuvré 10 ans en restauration. Titulaire d’un bac en administration des affaires et d’un MBA en gestion internationale, elle s’occupe du service client de La belle vie sailing. 

 

Natif de Carleton-sur-Mer, Adrien Bernier Nadeau a appris la navigation sur le voilier de ses parents dans la baie des Chaleurs. Ingénieur mécanique de formation, il a aussi acquis différents brevets et certificats qui lui ont permis de devenir capitaine et instructeur de voile à La belle vie sailing. 

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